Vous avez besoin d'un dramaturge, d'un parolier ? Vous voulez en savoir plus sur un de mes textes ? Lire une pièce dans son intégralité ? Contactez-moi :
Les premières chansons ont été écrites spécifiquement pour des spectacles afin d'apporter une dimension supplémentaire aux pièces. La rencontre avec des musicien.ne.s qui donnent véritablement vie à ces mots et les font résonner a été incroyable pour l'auteur que je suis. Depuis je continue d'écrire des chansons, que ce soit juste comme ça ou pour un spectacle. En voici quelques-unes.
Quand je te regarde, je vois une photo argentique
dans ce rade de Bellegarde où j'ai échoué à demi-éthylique
Il était presque minuit, et j'étais presque bourré
Je voulais du whisky et surtout, oublier.
Une seule enseigne clignotait, irrégulièrement,
J'avais le regard flou mais quand même conquérant.
La porte s'ouvre, la musique sort, et moi je rentre.
A l'intérieur, ça brille et ça hurle à plein ventre
Refrain : Bar de beaufs, qui se veut classe, basse fosse où se réchauffent des vieux beaux et de surannées pétasses vêtues de strass, en écoutant les basses d'une musique naze qui lasse
La serveuse peu amène, m'emmène à une place
Mais prend quand même la peine, de rapporter un whisky glace
La foule est disparate, la serveuse a disparu
Nouveau venu on me mate, et on échange des points de vue
Ce sont des habitués, ils sont chez eux, ça se sent
à leur parler fort et fort peu élégant
Ils se veulent chics, sexy, sur leur 31
Ils sont bouffis, vulgaires, avec un air caprin.
Refrain
Je commence à observer, abusant du whisky
Obsédé par l'idée, de décrire cette nuit.
Il y a le cow-boy du coin, qui s'il a santiags et chapeau
N'a l'allure de rien, si ce n'est d'un pecnot.
Le commercial qui est riche, et dépense sans compter
Mais qu'est-ce qu'il s'en fiche, sa femme est une beauté
Parlons-en de sa moitié, couverte de bijoux
Gros, brillants et dorés, autant que son mauvais goût
Refrain
Et puis il y a Elle, dans un coin reculé
Pas loin de la poubelle, pas loin des wcs
Elle ne sourie pas, ne fait pas semblant
Elle savoure juste son verre de vin blanc .
Une simple robe noire, habille son corps diaphane
Vif est son regard, et jusqu'à moi ses yeux planent
Relevant la tête et le corps, le temps passe infini
et c'est les yeux dans les siens encore, que nous sortons ensemble d'ici.
Bar de beaufs, qui se veut classe, basse fosse où se réchauffent des vieux beaux et de surannées pétasses vêtues de strass, en écoutant les basses d'une musique naze qui lasse. Mais où je t'ai rencontrée pour une nuit qui dura une année, pour me sauver de cet ennui où j'étais enfermé, pour me ramener à la vie, pour me sauver. Merci, mon aimée fugitive, anonyme, inespérée.
Enlaçant nos membres, emmêlant nos bras
Nos corps forment un chant, un champ de bataille !
J'envahis cette citadelle et je chevauche vers toi
Tu me dis que je suis belle, belliqueuse comme mes soldats
Cette armée en cuirasse, caressant le fol espoir
avec son immense masse, d'engloutir ta tour d'ivoire
Allongé, nu et allongé, Sous ce drap, d'où seuls ces bras sortent
Excitée, je suis excitée, Rien ne va plus c'est plus que je ne supporte
Ton envie veut m'envahir, me vassaliser, Viens je suis ton hétaïre, esclave à tes pieds
Enlaçant nos membres, emmêlant nos bras
Nos corps forment un chant, un champ de bataille !
Tu arrives conquérante, occupant ma place forte
Forte de victoires bruyantes, me brûlant moi et mes cohortes
Je résiste par jeu, je m'oppose avec joie
Moi collé encore un peu, à toi armurée et en émoi
Allongé, nu et allongé, Sous ce drap, d'où seuls ces bras sortent
Excitée, je suis excitée, Rien ne va plus c'est plus que je ne supporte
Ton envie veut m'envahir, me vassaliser, Viens je suis ton hétaïre, esclave à tes pieds
Tu as perdu ce duel, tu as donc un gros chagrin
Ta Mémé te console, ta Mémé t'aime toujours
Tu es sa plus grande idole, et cela chaque jour.
Refrain : Repose-toi et prends ton temps
Promène-toi en chantant
Fais une bataille de boule de neige
ou bien apprends le solfège
Écoute-moi, écoute mon grand :
Repose-toi et prends ton temps !
Tu vas t'amuser Noël, tu vas aussi dormir
Aller dans le ciel ou tout simplement rire
Tu feras ce que tu veux, à n'importe quel
C'est ce qu'il y a de mieux, c'est le plus important
Refrain
Les heures ont passé, la nuit va finir
j'ai déambulé, recherchant le pire
fuyant le sommeil, fuyant son empire
douloureuse veille, voulant me détruire
finir inconscient, au sol, juste finir
animal errant, vidé, sans désir
Refrain : Car mes rêves sont des cauchemars
Où je le vois encore vivant
Oui mes nuits sont les amarres
Où il s'accroche éternellement
A jamais dans ma mémoire, me regardant
Seul face à moi-même, seul même dans la masse
Refoulant qui m'aime, je pars à la chasse
Loup dans ce zoo, rempli de bécasses,
De connards d'animaux, moutons tête basse
Je fuis même ma meute, camouflant mes traces
Loin de ces émeutes, loin de ce qui m'efface
Refrain
Bruit, alcool et traces, chasser ces images
Le passé se ressasse, revient à cette page
Toujours, il est là, toujours au même âge
ami, lui et moi, lui semblant si sage
j'lai lâchement lâché, comme on lâche un bagage
Et lui il a sauté du 8ème étage.
Refrain
Chaque nuit il revient, hanter mon sommeil
sourit l'air de rien, chuchote à l'oreille
Un mot, juste un mot, avant mon réveil
avant le chaos, avant les bouteilles
Je ne pleure pas, même si rien n'est pareil
Si indigne que je sois, j'écoute son conseil
Car mes rêves sont des cauchemars
Où je le vois encore vivant
Oui mes nuits sont les amarres
Où il s'accroche éternellement
A jamais dans ma mémoire, me regardant
Et il me dit en souriant : « Vis. »